Premiers pas sur un VPS : sécuriser et configurer son WordPress

Sécuriser et configurer son WordPress sur VPS

WordPress

Quand j’ai installé mon VPS, j’étais contente d’avoir enfin mon espace dédié. Mais très vite, j’ai compris qu’un VPS, c’est comme une maison sans serrure : si on ne met pas les bonnes protections dès le départ, tout reste ouvert. Et j’en ai fait les frais avec mon WordPress.

Cet article est donc à la fois un retour d’expérience et un guide simple pour bien démarrer avec WordPress sur un VPS.


1. Sécuriser son VPS avant WordPress

La première étape n’a rien à voir avec WordPress en lui-même, mais avec le serveur.

Éviter de travailler en root : créer un utilisateur dédié et désactiver l’accès root. C’est une bonne habitude que je n’avais pas au début… jusqu’à ce que je découvre qu’un pirate adore ce genre de porte ouverte.

Configurer un pare-feu : ouvrir uniquement les ports nécessaires (SSH, HTTP, HTTPS).

HTTPS automatique : avec Traefik et Let’s Encrypt, mon site est passé en SSL sans effort supplémentaire.

Grâce à ces trois points, mon VPS était déjà bien plus sécurisé qu’au départ.


2. Configurer WordPress correctement

Ensuite, WordPress doit être mis en place proprement :

Vérifier les réglages généraux (titre du site, fuseau horaire, permaliens).

Supprimer le compte « admin » par défaut et créer un utilisateur unique avec un mot de passe solide. Là encore, j’ai eu une très mauvaise surprise quand mon site a été pris en otage par un hacker. J’ai dû tout supprimer et recommencer de zéro.

Vérifier la connexion à la base de données (MariaDB) pour éviter les mauvaises surprises.


3. Plugins essentiels pour la sécurité et les sauvegardes

C’est là que j’ai perdu un peu de temps : trop de plugins tue la simplicité.

Wordfence Security : pour bloquer les attaques.

Limit Login Attempts : pour éviter les tentatives illimitées sur la page de connexion.

UpdraftPlus : pour automatiser les sauvegardes.

Mon conseil : testez, puis ne gardez que l’essentiel. Il existe bien sûr d’autres plugins de sécurité, mais je liste ici uniquement ceux que j’utilise sur mon site.


4. Optimiser son installation

Un VPS, c’est rapide, mais un WordPress mal optimisé peut vite devenir lent.

Installer un plugin de cache comme LiteSpeed Cache.

Activer la compression GZIP côté serveur.

Mettre en place un outil de monitoring gratuit (ex : UptimeRobot) pour être alerté si le site tombe.


5. Retour d’expérience : mes erreurs et mes leçons

Au début, je n’avais pas activé de SSL. Résultat : Chrome affichait un énorme avertissement « site non sécurisé ». J’avais aussi laissé « admin » comme compte principal… une erreur de débutante. Et surtout, je n’avais pas de sauvegarde automatique. Heureusement, je n’ai pas eu de crash, mais ça aurait pu être catastrophique.

Aujourd’hui, avec un VPS mieux configuré et des sauvegardes automatisées, je peux sereinement continuer mon apprentissage.


Conclusion

Si je devais résumer :

  1. Sécuriser le VPS
  2. Bien configurer WordPress
  3. Installer les bons plugins (sans excès)

Avec ces bases, ton site est prêt à être utilisé sans crainte, et tu évites les erreurs que j’ai faites au début.

Si vous avez des anecdotes, n’hésitez pas à les partager en commentaire.